Rwanda

La Cour suprême du Rwanda a statué que la Cour militaire du pays est la seule apte à juger de la libération de l'ancien chef de guerre congolais Laurent Nkunda. Ce dernier a été assigné à résidence le 22 janvier 2009 après son entrée au Rwanda à partir de la République démocratique du Congo (RDC), où les forces de son mouvement avaient à plusieurs reprises mis en déroute l'armée. Après deux guerres, des années de négociations et un long échange d'accusations de « soutien aux rebelles », le Rw...lire la suite

Reporters sans frontières dénonce la suspension pour une durée de six mois de deux journaux indépendants rwandais, Umuseso et Umuvugizi. Cette décision, rendue publique le 13 avril par le secrétaire exécutif du Haut Conseil des médias, intervient dans un climat tendu entre la presse indépendante et les autorités politiques. A cinq mois de l’élection présidentielle, elle écarte, de fait, ces journaux de la campagne électorale et étouffe toute voix critique et une alternative aux journaux d’Eta...lire la suite

La Cour suprême du Rwanda s'est déclarée incompétente et a renvoyé l'affaire Laurent Nkunda devant un tribunal militaire. Cette décision anoncée lors d’une audience tenue le 26 mars, a été justifiée par le statut de militaire du chef d'Etat-major de l'armée rwandaise, le général James Karabe, considéré comme étant à l'origine de la détention de l'ex-chef rebelle congolais. Nkunda avait été arrêté en janvier 2009 à Gisenyi, dans l'est de la RD Congo, alors qu'il était à la tête de la rébellio...lire la suite

La veuve du président rwandais assassiné en 1994 est désormais sous contrôle judiciaire. Poursuivie jusqu’en France par les fantômes du génocide, elle va peut-être enfin livrer ses secrets. Une avancée qui n’aurait pas été possible sans le récent rapprochement entre Paris et Kigali. Installée en banlieue parisienne, elle pourrait avoir à s’expliquer devant la justice. Il a été jusqu’ici difficile de voir clair dans le rôle qu’elle a joué dans la préparation du génocide de 1994.

Un ancien magistrat rwandais et ex-collaborateur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Siméon Nshamihigo, a été condamné le 18 mars en appel à 40 ans de réclusion pour son implication dans le génocide au Rwanda en 1994. Siméon Nshamihigo, au moment du génocide, était substitut du procureur à Cyangugu, dans le sud-ouest du Rwanda. A son arrestation en mai 2001, il travaillait, sous une fausse identité, comme enquêteur de la défense au TPIR.

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