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Le blogueur tunisien, condamné par la justice militaire pour avoir critiqué l'armée sur Facebook, fait les frais d'une justice "qui condamne tous azimuts". Le procès en appel de Yassine Ayari prévu le mercredi 11 février à Tunis n'aura finalement lieu que le 24 février. Mais le maintien en détention du blogueur, condamné en première instance pour un statut Facebook désobligeant, est un symbole fort. Et triste. Celui de la persistance, malgré une révolution considérée dans l'ensemble comme réussie, d'une liberté d'expression toujours mise à mal dans le pays.