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Le Kenya, l’un des pays les plus connectés d’Afrique, avec 64 % de la population qui a accès à internet – soit 26,1 millions de personnes -, paie un lourd tribut face à la cybercriminalité. En effet, un rapport publié par Serianu – une entreprise spécialisée dans la cybersécurité -, en collaboration avec le Centre universitaire international des Etats-Unis en Afrique et Pkf Consulting, montre que le pays est vulnérable face aux hackers. L’étude indique ainsi que «5.000 routeurs Internet et caméras de vidéosurveillance appartenant à des sociétés sont accessibles sur Internet ce qui les exposent à des piratages informatiques en raison des défauts de réglage par les usines». Le secteur public est le plus affecté avec des pertes estimées à 44 millions d’euros. Le secteur privé n’est pas épargné et 70 % des particuliers ne sont pas protégés de la menace cybercriminelle, note le rapport.