Exit les textos en Centrafrique. Pour couper court aux appels à la révolte, relayés par Sms, les autorités ont suspendu, sur l'ensemble du territoire et pour une durée indéterminée, l'envoi des messages via téléphones portables. Mais nombreux sont les Centrafricains qui, à l'instar de Joseph Bindoumi, un habitant du quartier Combattant de Bangui qui préside la Ligue centrafricaine des Droits de l'homme, considèrent cette initiative comme dangereuse. Le blocage est intervenu après l'envoi à un grand nombre de Centrafricains d'un Sms d'appel à la grève générale. Il indiquait : "Ville morte à partir du 5 juin, pas de bar, d'école, de boulot. Restez chez vous jusqu'au désarmement. Partagez, Svp." Cette action avait pour but de dénoncer les violences interconfessionnelles à Bangui et exiger le désarmement des milices, notamment dans le quartier musulman de Pk5.
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