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Un tribunal de Johannesburg a commencé à examiner jeudi 24 mai la plainte de l'ANC contre l'exposition d'un portrait du président Jacob Zuma exhibant son sexe, mais le juge a fait remarquer d'emblée que l'œuvre d'art en question était déjà visible partout. La galerie privée qui exposait l'œuvre du peintre Brett Murray a en fait fermé ses portes depuis que le tableau a été vandalisé et barbouillé de peinture par deux hommes. L'ANC, le parti du président, a toutefois maintenu sa plainte contre l'artiste, contre la galerie, et contre un journal qui a publié une reproduction de l'œuvre. Les partisans du peintre estiment qu'il s'agit d'un procès de la liberté d'expression, alors que ses contradicteurs considèrent l'oeuvre comme une insulte au chef de l'Etat, chargée en outre de connotations racistes.