Assassinats, viols et braquages meublent le quotidien des mini-cités universitaires du Cameroun. Un phénomène qui prend de l’ampleur en l’absence d’une solution durable et contre lequel la communauté universitaire se mobilise. Il y a quelques jours encore, un quotidien de la place annonçait le chiffre de 50 filles violées au cours du seul mois de janvier 2012 à l’Université de Soa. Les résidences universitaires au Cameroun ressemblent à un grand bidonville. Au lieu dit Cradat, principal lieu d’habitation des étudiants de l’université de Yaoundé I, les chambres estudiantines construites de façon anarchique sont sources d’insécurité. Cette disposition facilite les actes de criminalité. Afin de venir à bout de l’insécurité, des viols et vols en tous genres, les étudiants se sont organisés en comité de vigilance dans les différences résidences universitaires, afin de jouer un rôle de police de proximité.
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