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Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a admis que la pollution causée par deux fuites de pétrole en 2008 au Nigeria avait été plus importante que prévu, mais sans donner de nouveaux chiffres. L'enquête initiale avait conclu au déversement de 4 144 barils. Cet aveu fait suite à des informations d'Amnesty International qui dit s'être procuré des documents de justice dans lesquels Shell accepte l'idée d'avoir sous-évalué l'ampleur et l'impact de la pollution dans le delta du Niger. Un procès doit se tenir en mai 2015 devant la Haute Cour de Londres après une action en justice intentée au Royaume-Uni par 15 000 habitants de la communauté de Bodo, au sud du Nigeria, qui réclament des indemnisations à Shell.