Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

Profs en brassards rouges, gardiens sur les dents : les examens semestriels ont démarré le 23 janvier dans une ambiance tendue à la faculté de la Manouba, près de Tunis, au coeur depuis deux mois d’un bras de fer autour du port du voile islamique intégral. A l’entrée, gardiens et professeurs arrêtent les filles revêtues du niqab. Elles ont le choix : s’engager par écrit à dévoiler leur visage dans la salle d’examen ou rentrer chez elles. Certaines acceptent le compromis. D’autres non.