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L'Assemblée nationale du Sénégal a modifié la Constitution le 8 avril, en introduisant de manière "exceptionnelle" une rétroactivité pour des infractions comme les crimes contre l'humanité pour lesquels est poursuivi l'ex-chef d'Etat tchadien, Hissène Habré, au pouvoir entre 1982-1990. Cette nouvelle disposition permet une rétroactivité de la loi en apportant une dérogation pour des infractions relatives aux faits de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.