nov 08, 2015
Depuis sept longues années, le pouvoir ne parvient pas à s’entendre avec l’opposition radicale sur les termes d’un rapprochement bénéfique à tous les deux. Il n’a pas réussi non plus à l’écarter totalement, malgré un dialogue conclu en 2011 sans sa présence, ni des élections municipales, législatives et présidentielles également ficelées sans sa présence. Aujourd’hui, la majorité semble prendre conscience qu’elle est condamnée à dialoguer avec cette opposition-là, et pas une autre. La Cupad, l’aile dite modérée de l’opposition, s’évertue aujourd’hui à jouer les facilitateurs d’un dialogue alourdi par des tonnes d’amour-propre et de stéréotypes. La société civile aussi s’est mise à la tâche.
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