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La lutte contre le terrorisme fait partie des priorités des autorités kényanes. A ce titre, le pays a adopté, via le Parlement, une loi anti-terroriste. Cette dernière, très critiquée par l’opposition, a été suspendue le vendredi 2 janvier par le juge George Odunga de la Haute cour en raison des risques pour les Droits de l’homme. A l’issue de l’adoption de cette loi par le président kényan Uhuru Kenyatta, de vives critiques ont émané de l’opposition. Convaincu du caractère indispensable de cette loi dans la lutte contre les attentats menés par les islamistes somalien shebab, le gouvernement tente, en dépit des critiques, de défendre le bien fondé de cette loi. Cette dernière prolonge la durée de détention d’un suspect d’actes terroristes ainsi que les peines de prison. Par ailleurs, le fait de publier des articles ou reportages en lien avec des opérations terroristes est passible de trois ans de prison.