Une responsable d’ONG érythréenne, Elsa Chyrum, directrice de Human Rights Concern Eritrea, a entamé depuis lundi une grève de la faim devant la mission permanente de Djibouti auprès des Nations unies, à Genève. Elle appelle à la libération de 267 réfugiés érythréens, détenus en prison à Djibouti depuis plusieurs années. D’après elle, Ces gens sont des réfugiés qui sont venus demander asile, à cause de la situation politique en Erythrée. Depuis qu’ils sont arrivés à Djibouti, ils ne sont pas considérés comme des réfugiés, mais comme des criminels. Leur situation dans le centre de détention est terrible. Ils essayent de survivre, mais certains souffrent de tuberculose, d’autres de problèmes cardiaques ou de troubles mentaux. Ils n’ont pas reçu de médicament depuis plusieurs mois. Il y a neuf familles dont les femmes et les enfants sont dans des camps de réfugiés tandis que le mari est détenu en prison. Ces pères de famille n’ont pas vu leurs épouses ni leurs enfants depuis deux ans et demi. C’est inhumain.
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