L'Erythrée, l'un des pays les plus fermés et répressifs au monde, a accusé vendredi 28 novembre certains "gouvernements" et "agences" notamment le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l'Onu de provoquer, pour de "sombres objectifs politiques", la fuite de milliers de jeunes Erythréens vers l'étranger. Chaque mois, des milliers de jeunes Erythréens fuient leur petit pays de la Corne de l'Afrique, peuplé d'environ six millions d'habitants, pour échapper à la poigne de fer du président Issaias Aferworki et à un dur service militaire obligatoire pour garçons et filles, d'une durée théorique de 18 mois mais en pratique prolongeable indéfiniment. Le Hcr a annoncé mi-novembre que 5.000 Erythréens avaient franchi la frontière avec l'Ethiopie en octobre et 1.200 la seule première semaine de novembre.
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