Le Parlement européen a demandé jeudi 15 janvier la "libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers d'opinion" en Egypte, y compris les membres des Frères musulmans, la confrérie du président destitué Mohamed Morsi. Dans une résolution, le Parlement se déclare "gravement préoccupé par les restrictions en cours des droits fondamentaux, notamment les libertés d'expression, d'association et de réunion, le pluralisme politique et la primauté du droit en Egypte". Depuis le coup d'Etat militaire de juin 2013, qui a vu la destitution du président Morsi et l'arrivée au pouvoir de l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, "le gouvernement égyptien a mené une vaste campagne d'arrestations arbitraires, de harcèlement, d'intimidation et de censure contre (ses) détracteurs", déplore le Parlement.
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