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Amnesty International a accusé jeudi 17 octobre l'Egypte d'arrêter et d'expulser des centaines de réfugiés ayant fui la Syrie, dénonçant le placement d'enfants en détention et la séparation de familles au cours de ces retours forcés vers le pays en guerre. Une vague de xénophobie, alimentée notamment par des médias, vise les réfugiés syriens en Egypte depuis la destitution le 3 juillet du président Mohamed Morsi par l'armée. Ils sont accusés d'avoir participé aux manifestations de soutien à M. Morsi, membre des Frères musulmans, confrérie dominante au sein de l'opposition syrienne.