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Selon la Commission internationale d’enquête des droits de l’Homme, la Centrafrique court un énorme risque de désintégration en tant qu’État. Le désordre et la violence ont atteint le paroxysme, où prédomine la loi du plus fort. Un État de non-droit, un non-État en somme. La situation humanitaire, sociale et politique est catastrophique, avec une désacralisation avancée des institutions et la tendance vers l’instauration de l’anarchie. Chaque jour qui passe vient avec son lot de faits macabres, mettant à mal le pouvoir de transition dirigé par dame Catherine Samba-Panza qui vient de passer ses cent premiers jours à la tête du pays.