Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

La présidence centrafricaine a dénoncé le samedi 31 janvier l'accord signé à Nairobi par des factions armées comme une tentative de "préparer le terrain à une amnistie générale" de ceux "susceptibles de poursuites judiciaires pour crimes contre l'humanité". D'ex-rebelles centrafricains de la Séléka et miliciens anti-balaka ont appelé vendredi la communauté internationale à reconnaître leur accord de cessez-le-feu signé à Nairobi, à l'issue de pourparlers en l'absence des autorités centrafricaines. Une faction des ex-rebelles de la Séléka et une autre des miliciens anti-balaka qui s'affrontent en Centrafrique ont négocié pendant deux mois dans la capitale kényane.