Catherine Samba-Panza a saisi la Cpi pour «poser un acte clair et fort contre l'impunité». Elle demande donc officiellement à la procureure de la Cpi d'enquêter sur la situation en Rca depuis le 1er août 2012. Une période qui correspond aux premières émeutes anti-Bozizé et à la création de la Séléka, qui avait ensuite renversé le président centrafricain en mars 2013. Raison invoquée : le piteux état du système judiciaire centrafricain, qui ne s'est pas encore remis des violences successives dans le pays. Fatou Bensouda avait déjà ouvert une enquête préliminaire en février dernier, mais selon le militant des droits de l'homme Brice Kapayen, également membre du Conseil national de transition, la Cpi doit maintenant aller plus loin. L'appel du ministère de la réconciliation à déposer les armes s'est soldé par un échec, aussi bien dans les quartiers musulmans que dans les quartiers chrétiens de Bangui.
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