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Le bras de fer se poursuit. La Cour pénale internationale avait émis un mandat d'arrêt en 2011 contre l'ancienne première dame. Mais la Côte d'Ivoire n'a pas encore prouvé qu'elle était capable de mener à bien un tel procès. La Cpi rappelle qu'elle doit même prouver qu'elle a entamé de réelles procédures visant Simone Gbagbo. Ainsi a Côte d’Ivoire a transmis le jour de la date butoir du 10 octobre des documents exigés fin août par la Cpi pour prouver l’existence d’une procédure judiciaire en Côte d’Ivoire visant Simone Gbagbo. Ces documents, des procès-verbaux d’interrogatoires, ne semblent pas avoir totalement convaincu le bureau du procureur. Il pourrait le signaler aux juges de la Cpi. Pour quel effet ? Selon la Cpi, le procès de Simone Gbagbo pour atteinte à la sûreté de l’Etat en Côte d’Ivoire ne fait pas obstacle à un deuxième procès à La Haye, où elle est visée par quatre chefs d’inculpation de crimes contre l’humanité.