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Le président ivorien revient sur l'affaire Fofana, les élections en Côte d'Ivoire et les accords de défense qui unissent Paris et Abidjan.
LE FIGARO.– Vous êtes intervenu personnellement sur le dossier Youssouf Fofana. La procédure d'extradition a été menée de manière extrêmement rapide. S'agit-il d'un gage donné à Paris?
Laurent GBAGBO. – Non, nous avons appliqué l'accord de 1961 qui porte sur la coopération pour les personnes recherchées. Cela a été très rapide parce que nous n'avions aucun besoin d'avoir Youssouf Fofana ici. Nous avons déjà suffisamment de problèmes. Sur cette affaire, il n'y a donc eu ni brouilles, ni manigances, ni conflits entre la France et nous.