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Le pays dirigé par Alassane Ouattara reste une poudrière, en attendant l’avènement hypothétique de la confiance entre les anciens combattants des deux camps. Le risque sécuritaire paraît sérieux. «Sous Laurent Gbagbo, il y avait un axe entre le Nord et Ouagadougou, et sous Ouattara, il risque d’y avoir un axe entre le Sud et Accra», souligne un diplomate en poste à Abidjan. En cause: le repli vers le Bénin, le Togo et d’autres pays, via Accra, la capitale du Ghana voisin, de partisans de Laurent Gbagbo interdits de séjour en Europe, et qui pourraient réarmer.