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L'annonce de la libération de 2000 détenus faite par le président burundais Pierre Nkurunziza à l'oasion de la visite à Bujumbura du secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, apparaît comme "une grâce présidentielle en trompe-l'œil" car elle ne concerne aucun prisonnier lié à la crise que traverse le pays depuis près d'un an, a dénoncé le journal indépendant Iwacu. La présidence burundaise a précisé que la grâce présidentielle ne concernerait pas les prisonniers détenus pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat, excluant quasiment de facto les milliers de personnes arrêtées en lien avec la crise.