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Au Burkina Faso le débat sur la peine de mort divise l’opinion publique. Figurant dans le Code pénal, cette sentence est toujours prononcée par les juridictions burkinabè, même si les dernières exécutions de condamnés à mort remontent à 1988. Une quinzaine d’Organisations de la société civile, regroupées en coalition, luttent pour son abolition. Formant un front, des structures, tels qu’Amnesty International-Burkina et le Mouvement burkinabè des droits de l’homme (MBDHP), brandissent comme principal argument le droit à la vie, garanti par la Constitution burkinabè.