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Les députés proches de l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré ont saisi le Conseil constitutionnel pour annuler la mise en accusation de l’ex-dirigeant pour "haute trahison", dénonçant une "chasse aux sorcières". Les députés du parlement intérimaire ont voté le 16 juillet la mise en accusation de M. Compaoré devant la Haute cour de justice pour "haute trahison" et "attentat à la Constitution". Neuf députés proches du camp de M. Compaoré ont "introduit un recours en anticonstitutionnalité" de cette décision, a déclaré Mathieu Somé, un responsable juridique du Congrès pour la démocratie et le progrès. Le parti a aussi introduit un recours contre les mises en accusation des membres de son gouvernement qui ont été faites par le Cnt pour "coups et blessures volontaires, assassinats et complicités de coup et blessures et d’assassinats".