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Le procès de 17 jeunes opposants au régime du président José Eduardo Dos Santos. Un procès suivi de près par les Ong, dont Amnesty international, qui réclament depuis plusieurs mois leur libération, en réponse à quoi le gouvernement a dénoncé les «tentatives d’ingérence étrangère dans les affaires internes de l’Angola». Les accusés estiment quant à eux que tout est joué d’avance. Ils sont étudiants, professeurs, journalistes, tous âgés de 18 à 33 ans et ils sont accusés d’actes préparatifs à une rébellion et à un attentat contre le chef de l’Etat. Les 17 jeunes opposants dont le procès s’est ouvert à Luanda ont été arrêtés en juin dernier. Ils étaient réunis pour discuter autour d’un livre sur la désobéissance civile. Ils risquent jusqu’à 12 ans de prison.