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Pretoria a invoqué vendredi 12 février, devant la justice sud-africaine l'immunité diplomatique du président soudanais Omar el-Béchir, inculpé par la Cour pénale internationale (Cpi), pour justifier son refus de ne pas l'avoir arrêté en 2015, une affaire qui avait provoqué une vive polémique. L'État sud-africain avait néanmoins fait appel de la décision de justice qui lui avait ordonné d'arrêter Omar el-Béchir. Un appel, rejeté en septembre par la justice. Mécontent, le ministère sud-africain de la Justice avait alors saisi la Cour suprême d'appel. Selon l'avocat, un dirigeant en exercice ne peut pas profiter de sa fonction pour échapper à la Cpi.