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Le Zimbabwe a donné un an aux banques et sociétés étrangères pour transférer 51% de leur capital à des nationaux, conformément à la loi dite "d'indigénisation", selon un communiqué publié mardi 3 juillet au journal officiel, que le Premier ministre Morgan Tsvangirai a cependant jugé "illégal. Le Zimbabwe du président Robert Mugabe avait adopté en 2007 une loi obligeant toutes les sociétés étrangères à céder la majorité à des Zimbabwéens noirs. Cette loi reste controversée y compris au sein du gouvernement. Le Premier ministre s'oppose à son application brutale, craignant une fuite des investisseurs au moment où l'économie commence à reprendre des couleurs après une décennie de chute libre.