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Les cinq jours d’émeutes à Siliana ont mis à nu les espoirs déçus de la «révolution du Jasmin». Celle-ci est progressivement en train de se transformer en une poudrière sociale qui paraît difficile à désamorcer par les islamistes au pouvoir. Depuis l’été, chaque semaine apporte son lot de grèves, de manifestations et de débrayages sauvages, touchant aussi bien l’industrie, les services publics que les transports ou le commerce.