sep 02, 2013
Le gouvernement tunisien a accusé le mouvement jihadiste Ansar Ashariaa, longtemps toléré, de liens avec Al-Qaïda et d'être responsable des actes de "terrorisme" qui déstabilisent le pays depuis la révolution de janvier 2011, notamment les assassinats d'opposants. L'assassinat en février de Chokri Belaïd avait entraîné la chute d'un premier gouvernement dirigé par Ennahda. Celui de Mohamed Brahmi, le 25 juillet, a aussi provoqué une profonde crise politique toujours en cours, l'opposition réclamant la mise en place sans délai d'un cabinet apolitique ce que les islamistes refusent pour éviter un vide institutionnel, le pays n'ayant ni Constitution ni loi électorale.
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