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La Tunisie se dirige vers l’annulation de ses 15 milliards d’euros de dette contractée à l’étranger durant les années de dictature. Mais il n'est pas certain que le concept de «dette odieuse», imparfaitement reconnu en droit international, soit retenu. D'après la Banque mondiale, ce sont plus de 30,8 milliards de dinars (15 millions d’euros) que la Tunisie a empruntés depuis 1970, dont plus de la moitié sous la présidence Ben Ali.. Issu de la majorité, ce texte semble avoir des chances raisonnables de l’emporter. La conversion de la dette tunisienne en investissements français donne un premier signal a priori positif à cette démarche, suivant par ailleurs la formule choisie en janvier 2012 par le gouvernement allemand