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Des déclarations du responsable islamiste Hamadi Jebali, potentiel futur Premier ministre tunisien, évoquant «le califat», ont suscité une polémique et encore compliqué les laborieuses tractations en cours pour former l'exécutif. Au cours d'un meeting, le 13 novembre, M. Jebali, numéro 2 d'Ennahda et candidat au poste de Premier ministre, avait évoqué le «sixième califat», suscitant une levée de boucliers sur la scène politique tunisienne. Le terme, connoté car souvent utilisé par les islamistes radicaux, désigne dans son acception actuelle un mode de gouvernance basé sur la charia (la loi islamique).