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L'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd plonge le pays dans une crise politique grave. Le parti islamiste est accusé de porter la responsabilité morale de ce crime, pendant que la troïka au pouvoir implose... Cet assassinat a pétrifié le pays. Mais très vite, cette stupeur s'est muée en colère et a fait place à une mobilisation générale, bien plus importante que celle de la révolution du 14 janvier 2011, qui avait vu la chute de Ben Ali. C'est dire l'impact de cette mise à mort annoncée. Car Chokri Belaïd se savait menacé. Le président Moncef Marzouki l'avait personnellement averti qu'il était une cible, avait-il confié à des proches.