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Charles Taylor a pris la parole pour la dernière fois, mercredi 16 mai, devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL). L’ancien président du Liberia, reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité a réaffirmé avoir "tout fait pour la paix" dans son pays. L’ancien président libérien, lisant ses notes aux juges, a également accusé le bureau du procureur d’avoir acheté des témoins. L’accusation a requis, mercredi 2 mai, 80 ans d’emprisonnement contre Charles Taylor, estimant qu’il avait « aidé et encouragé » une campagne de terreur visant à obtenir le contrôle de la Sierra Leone dans le but d'exploiter ses diamants, au cours d'une guerre civile qui a fait 120 000 morts dans ce pays entre 1991 et 2001.