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La décision du gouvernement du Sénégal de vendre 9,87 % de ses actions dans la Société nationale de télécommunication (SONATEL) à France Télécom, suscite une levée de boucliers. Avec cette vente, les Français deviendraient en effet majoritaires, avec 52,2 % du capital. La Sonatel est une des entreprises leaders au Sénégal, et l’opération menée par l’Etat est perçue comme un bradage de souveraineté. En cas de nécessité de vente, souligne-t-on, l’actionnariat local aurait dû être privilégié.