déc 13, 2009
Souvent accusés de corruption ou de détournement de fonds publics, près des deux tiers des élus rwandais de 2006, au niveau des districts, ont dû démissionner. Un turn over qui perturbe la mise en œuvre de projets de développement. Au moins deux tiers des élus rwandais au niveau des districts ont rendu leur tablier deux ans avant l'expiration de leurs mandats. Sur 556 dirigeants des districts (les maires et leurs adjoints), mis en place en 2006, près de 300 ont démissionné spontanément ou ont été contraints de le faire. Ainsi, à l'heure actuelle, seuls huit des 30 maires élus directement sont encore en exercice.
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