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C'est La question qui agite le Tout-Kinshasa. Joseph Kabila quittera-t-il le pouvoir en 2016 ? De Paris à Washington, on scrute le moindre signe, mais le chef de l'État ne paraît pas décidé à mettre fin au suspense. Le problème est d'autant plus sérieux que la majorité présidentielle est divisée. D'un côté, Évariste Boshab, le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie - le parti au pouvoir -, prône ouvertement une révision de la Constitution afin que Joseph Kabila puisse se représenter en 2016. De l'autre, Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement, assure que le chef de l'État partira en 2016. Et Olivier Kamitatu, le président de l'Alliance pour le renouveau du Congo - un parti de la majorité présidentielle -, déclare : "Au Congo, comme ailleurs en Afrique, on ne divise pas un pays pour le destin d'un seul homme." Au centre du jeu, Aubin Minaku, le président de l'Assemblée nationale, affirme que Joseph Kabila respectera la Constitution sans dire à quelle date il partira, ce qui laisse la porte ouverte à une éventuelle prolongation de mandat.