S’opposer aux menées déstabilisatrices et au coup d’Etat de la droite pro-impérialiste du Venezuela, ses alliés intérieurs et extérieurs, c’est défendre la démocratie, la justice sociale et la paix ; c’est aussi faire respecter la souveraineté nationale et le droit du peuple vénézuélien à être l’unique propriétaire de ses ressources naturelles, de son pétrole en particulier ; c’est enfin contribuer à perpétuer l’héritage du commandant Chavez
Depuis plus d’un mois, l’opposition de droite au Venezuela, avec la complicité des puissances impérialistes, des multinationales et de leurs médias de masse, multiplie les manifestations de rue, les destructions d’édifices et de biens publics, semant la violence et la mort, en vue de provoquer ‘’un soulèvement’’ contre le pouvoir de Nicolas Maduro, pourtant démocratiquement élu par le peuple vénézuélien.
En 2002, contre le président Hugo Chavez, comme au lendemain de la victoire électorale de Nicolas Maduro, en avril 2013, la droite pro-impérialiste, dirigée par Henrique Capriles, Leopoldo Lopez ou Maria Corina Machado, s’est constamment employée à organiser les pénuries, l’augmentation des prix ainsi que divers troubles, dans le vain espoir de faire accepter à l’opinion vénézuélienne, sud-américaine et mondiale, leur coup d’Etat à la Pinochet contre la révolution bolivarienne.
Mais, aux côtés du peuple vénézuélien en lutte pour l’approfondissement et le développement de sa révolution, le peuple sénégalais, les peuples d’Afrique et du monde entier, tous les vrais patriotes, démocrates et progressistes épris de justice sociale, de liberté et de paix, continueront de s’opposer vigoureusement à toutes les tentatives de déstabilisation du président Maduro et de son gouvernement.
Faut-il le souligner, le Venezuela est l’un des rares pays, sinon le seul dans le monde, à inscrire officiellement dans sa Constitution la possibilité de convocation d’un referendum révocatoire à mi-mandat pour destituer, par les moyens démocratiques, un président en exercice. Par ailleurs, dès Janvier 2014, le président Maduro a eu à proposer l’ouverture d’un ‘’grand débat national’’ en direction de tous les secteurs politiques, sociaux, culturels, sportifs et religieux du pays, autour des vraies préoccupations de ses concitoyennes et concitoyens. Mais la droite pro-impérialiste, ses alliés intérieurs et extérieurs, n’en ont cure. C’est pourquoi, s’opposer à leurs menées déstabilisatrices et à leur coup d’Etat, c’est défendre la démocratie, la justice sociale et la paix ; c’est aussi faire respecter la souveraineté nationale et le droit du peuple vénézuélien à être l’unique propriétaire de ses ressources naturelles, de son pétrole en particulier ; c’est enfin contribuer à perpétuer l’héritage du commandant Chavez, faire face efficacement aux difficultés présentes et à venir, renforcer les acquis, poursuivre et approfondir la révolution bolivarienne au service des travailleurs et des peuples. Il s’agit là d’un combat qui nous concerne tous et toutes, d’un défi qui interpelle l’humanité progressiste toute entière.
Fait à Dakar le 10 Mars 2014
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** Ont signé : Collectif Hugo Chavez Sénégal, Réseau des Intellectuels et artistes pour la défense de l’humanité/ Section sénégalaise, Pit/ Sénégal, Yoonu Askan Wi/ Mouvement pour l’autonomie populaire, Mouvement mondial de solidarité avec la Révolution bolivarienne du Venezuela/ Section sénégalaise, Mouvement des forces vives /M23, Les amis du Venezuela, Forum social sénégalais, Rassemblement national démocratique /Rnd, Comité pour la libération des 5 Cubains, Ligue démocratique, Rta-S/ Péncoo Réew, Udf/ Mbooloo mi.
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