mai 08, 2011
Des manifestations dans la capitale ougandaise, Kampala, et leur répression par les forces de l'ordre, ont laissé une atmosphère de place Tahrir dans les rues de la ville. Yoweri Museveni, autocrate sexagénaire, au pouvoir depuis 25 ans, se retrouve isolé de ces concitoyens qui lui reprochent son inaction face à l'envolée des prix et sa répression violente des gens qui sont sortis dans la rue s'en plaindre. Museveni pourrait partiellement désamorcer la situation à tout moment en baissant les impôts, comme l'a fait le gouvernement du Kenya voisin. Mais, comme l'ont cru Ben Ali et Mubarak avant lui, il se voit toujours en père du peuple qui considère tout mécontentement comme trahison. En attendant, la rue gronde.
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