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Vous êtes le président ougandais. Admettons. Vous organisez une élection présidentielle, en ayant veillé au préalable à neutraliser votre principal adversaire. Vous l’estimez incapable de diriger correctement un pays aussi complexe et fragile. Ce serait une catastrophe. Bref, il est inconcevable que vous perdiez. Mais la presse, dans votre pays, est indocile et vigoureuse. Un journal, notamment, vous observe. Du reste, il s’appelle le Daily Monitor (L’Observateur quotidien).