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La confusion règne au Nigeria entre les pouvoirs exécutif et législatif. D’un côté, le Sénat fédéral a annoncé le 27 janvier que le président Umaru Yar’Adua, hospitalisé en Arabie Saoudite depuis le 23 novembre 2009, devait laisser sa place au vice-président Goodluck Jonathan. D’autre part, le gouvernement stipule qu’il n’y a aucune raison de le démettre. Alors que le Nigeria se relève à peine des affrontements sanglants de Jos entre chrétiens et musulmans et que les dossiers à traiter s’accumulent, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer sa démission et le transfert de son pouvoir au vice-président.