mar 01, 2010
Un des chefs de la nouvelle junte militaire qui a pris le pouvoir au Niger, Djibrilla Hamidou Hima, justifie, dans une interview accordée à RFI, le coup d'Etat du 18 février, affirmant que l'armée a renversé le président Mamadou Tandja pour rétablir la légalité du régime. "Nous étions dans une rupture constitutionnelle […]. Si l’armée a dû intervenir, c’est parce que les règles de la légalité ont été faussées. S’il y avait eu des élections transparentes en 2009, il n’y aurait pas de problème au Niger aujourd’hui", explique le colonel Hima. "Le pouvoir ne nous intéresse pas, assure-t-il en balayant toute idée de prise de pouvoir militaire. Il n’y aura pas de Dadis Camara au Niger."
- Identifiez-vous pour poster des commentaires
- 140 lectures