Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

Au fil de plusieurs rencontres, le pouvoir mauritanien s'est montré prêt à écouter l'opposition. Mais d'une oreille distraite et sans apporter de réponse claire à ses revendications. Depuis deux ans, le pouvoir et l’opposition jouent au chat et à la souris. Le premier a besoin de mettre la seconde dans son jeu pour prouver le caractère démocratique d’un régime né d’un coup d’État. Pour autant, il n’entend pas lui mettre le pied à l’étrier. L’opposition, elle, a besoin de revenir dans le processus électoral qu’elle a boycotté, ce qui l’a marginalisée. Toutefois, elle n’entend pas cautionner le président et attend de celui-ci des preuves de sa bonne volonté pour aller vers ce qu’elle appelle «un État de droit».