A peine installé, le nouveau gouvernement mauricien a déjà limogé le gouverneur de la Banque centrale et le directeur de la Commission anti-corruption. Deux révocations retentissantes après le départ de son plein gré du directeur de la Radio télévision nationale, le jour même de la proclamation des résultats des élections le 11 décembre. L’alliance qui a pris le pouvoir avait fait aussi comprendre, durant la campagne, que le gouvernement avait trop tendance à faire appel à des étrangers au détriment des compétences locales. Pour l’instant, les journaux indépendants se gardent de parler de chasse aux sorcières. Surtout que pendant les neuf ans de règne de Navin Ramgoolam, certaines institutions étaient davantage au service du régime que du pays.
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