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L’armée, la gendarmerie et la police malgaches sont opposées "dans l’immédiat" au retour dans le pays de l’ex-président Marc Ravalomanana, aujourd’hui en exil, ont annoncé à la presse les commandants des trois corps de sécurité. Ils évoquent des risques et menaces de troubles et d’affrontements que peuvent causer le retour de l’ancien président. Cette prise de position fait directement référence aux conclusions du sommet de la Communauté de développement d’Afrique Australe (SADC) du 12 juin en Afrique du Sud, qui a demandé au régime actuellement en place à Madagascar de permettre le retour des réfugiés politiques, "y compris M. Marc Ravalomanana".