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Défauts de justificatifs, dépenses non autorisées ou excessives, achats douteux... Au fil des 360 pages de son rapport annuel présenté mardi 28 juillet devant le Parlement kenyan, le vérificateur dresse une longue liste d'irrégularités et de gaspillages d'argent public qui semble pointer des pratiques de corruption à grande échelle. La conclusion du rapport du vérificateur kényan est sans appel : seul 1,2% des dépenses de l'Etat ont été faites conformément à la loi et de manière efficace durant l'exercice 2013-2014. Le vérificateur émet un avis réservé sur l'allocation de 60% du budget, soit 5,3 milliards d'euros, à cause de problèmes comme le manque de transparence des administrations, des dépenses excessives ou non autorisées.