Human Rights Watch dénonce les «excès et crimes commis par les forces de sécurité en Guinée», où l’Ong a dénombré deux morts et 146 blessés au cours des manifestations d’avril et mai dernier. Elle réclame aux autorités la fin de l’impunité et un plus grand contrôle des forces de l’ordre. Malgré les affirmations du gouvernement guinéen, la police et la gendarmerie ont bien fait usage d'armes à feu contre les manifestants, lors les marches de protestation d'avril et mai dernier. Selon Human Rights Watch, sur les 146 blessés recensés, 37 l'ont été par balle. Outre les deux morts par balle, Human Right Watch a en effet noté des pillages et des vols, ainsi qu’un viol, commis par les forces de l’ordre. Sans compter – signe inquiétant – les insultes à caractère ethnique.
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