Après cinq années de confrontation violente permanente entre le pouvoir et l’opposition, les Guinéens vont élire leur président le 11 octobre 2015. Mais l’engrenage des tensions ethniques menace la stabilité de ce pays qui a toujours échappé aux tourments de ses voisins. Human Rights Watch souligne le «niveau actuel des tensions ethniques et politiques et les risques de violences continues liées aux élections». «Si la population ne reconnaît pas le résultat des élections, le pays pourrait facilement tomber dans un chaos qui serait catastrophique pour ses habitants et dangereux pour la région», alerte l’ancienne ambassadrice des États-Unis aux Nations unies Nancy Soderberg. Une étude de l’université de Sydney, «Atrocity Forecasting Project», cite la Guinée parmi 15 pays à risque de génocide ou de massacres.
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