avr 09, 2009
Avec 80 pour cent de l’eau de la capitale bissau-guinéenne contaminée par des bactéries nocives, les habitants sont habitués aux épidémies de choléra et autres maladies diarrhéiques mortelles, mais les bailleurs ne pourront financer d’importants projets de construction d’infrastructures que si la stabilité du pays peut être garantie, disent-ils. La dernière épidémie de choléra, dont le gouvernement a déclaré la fin au début du mois de février 2009, a fait 225 morts et touché quelque 14 000 personnes, la plupart à Bissau, la capitale. L’instabilité politique, marquée par les coups et contre-coups d’Etat, et les assassinats politiques, contribue à empêcher l’Etat de pouvoir assurer les services les plus essentiels, dans l’ensemble du pays.
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