Le Maroc et le Togo succèdent au Gabon et au Nigeria en tant que pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Également candidate, la Mauritanie n'accèdera pas à ce cercle prestigieux. Contrairement aux autres candidats africains en lice, le Maroc ne pouvait se prévaloir du soutien de l’UA, dont il ne fait plus partie depuis 1984, date de l’entrée de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dans l’organisation. Des pays anglophones, comme le Ghana, ou lusophones, comme l’Angola, lui auraient donné leur voix. Pour le Togo, l’enjeu était avant tout symbolique. Mis au ban pendant plus de quinze ans par les bailleurs de fonds, le pays tente depuis l’arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbé, en 2005, de redorer son blason.
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