juin 03, 2012
Quel que soit le gagnant de la présidentielle égyptienne, les relations entre Washington et Le Caire seront plus compliquées qu'elles l'étaient du temps où la diplomatie américaine disposait, avec Hosni Moubarak, d'un véritable relais, selon des experts. Prudents, et affirmant ne pas vouloir intervenir dans les affaires intérieures égyptiennes, les Etats-Unis se sont jusqu'ici bien gardés de soutenir l'un ou l'autre. Washington serait "sans doute plus à l'aise avec quelqu'un comme M. Chafiq", explique un expert du Moyen-Orient de l'Université George Washington. "Mais les Etats-Unis craignent le chaos politique qu'une victoire de M. Chafiq est vraisemblablement plus à même de provoquer".
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